Odile MAURIN

Mon burn-out autistique en tant qu’élue handicapée : suites et réactions

Image emprunté au site de Pauline Georges psychologue du travail représentant l'épuisement autisitique avec un homme entouré de flèche rouges et noir et des points d'interrogation et paraissant perdu et souffrant https://www.psydutravail.com/le-burnout-autistique/

Je publie ma réaction au communiqué de la droite toulousaine en date du 17 avril, que vous trouverez plus bas.

En résumé, j’ai été arrêtée du 11 mars au 5 avril car je me sentais incapable de participer aux 6 commissions municipales et métropolitaines et aux conseils d’une part municipal et d’autre part métropolitain qui se tenaient fin mars et début avril. En fait, la charge de préparation que cela implique n’était plus possible pour moi. Vous trouverez ci-dessous ma vidéo du 15 mars qui explique pourquoi et dans quel contexte je me suis arrêtée.

Puis, ma deuxième vidéo du 14 avril dans laquelle j’explique pourquoi je n’ai pas disparu de la circulation et pourquoi j’ai continué à avoir un certain nombre d’activités. En résumé, je rappelle que je suis autiste, que le burnout peut prendre différentes formes quelles que soient les spécificités des personnes, que mon médecin a autorisé les sorties, et surtout il était important pour moi moralement de ne pas cesser toute activité ce qui aurait été encore pire. Le fait d’avoir pris la décision de ne pas participer aux travaux des commissions et conseils m’a apporté un soulagement immédiat.

Le 17 avril, le groupe Aimer Toulouse a produit un communiqué prétendant s’inquiéter de ma santé et renvoyant la responsabilité de mon burn-out à un manque supposé de soutien des membres de mon groupe politique, c’est pourquoi j’ai voulu répondre.