Fondatrice et présidente en 1993 d’Asud Avignon, Auto Support des Usagers de Drogues, et co-fondatrice de Cap Espoir, réseau pluridisciplinaire de prise en charge d’usagers et de promotion des traitements de substitution, j’ai participé à la mise en place des politiques de Réduction des Risques liés à l’usage de produits psychoactifs et à la lutte contre le Sida et les Hépatites.
En 1994, après mon installation à Avignon, alors que je venais d’être
reconnue trop malade pour avoir une activité professionnelle, j’ai fondé l’association Asud Avignon avec quelques Avignonais(es) et j’en suis devenue la présidente.
Puis en 1995, avec mon médecin traitant, j’ai fondé le réseau Cap Espoir dont je suis devenue Vice présidente.
Photo des responsables des différents groupes Asud en France (je suis à droite au 4e rang en rose) https://www.asud.org/asud_journal/journaux_asud/asud_journal_10.pdf
Extrait de l’émission Ruban Rouge du 2 septembre 1995 diffusée sur France 3
Unique au monde, ce magazine mensuel, diffusé autour de minuit, était produit par Hervé Chabalier, P-DG de Capa, depuis 1993. La dernière diffusion, en septembre, a porté sur «les héros du sida». Une sorte de baroud d’honneur, enregistré lors du festival d’Avignon. Extrait avec mon intervention pour parler d’Asud Avignon et de Cap Espoir et de la lutte contre le sida vue par les militants de la réduction des risques (RdR) liés aux usages de produits psychoactifs. L’émission était présentée par Elisabeth Martichoux et Serge Hefez
Article de « Le Provençal » édition d’Avignon du 7 août 1995 :
Article sur Asud Avignon (Auto support des usagers et ex usagers de drogues), que j’ai fondé début 1994 avec d’autres usagers ou ex usagers de drogues, et dont j’étais la présidente.
Article à l’occasion de l’inauguration du 1er distributeur échangeur de seringues, projet commun de Aides Provence et Asud Avignon.
Article de « Le Provençal » édition d’Avignon du 22 janvier 1996 : sur l’ouverture de la « boutique » d’Asud Avignon, 1ère boutique gérée par des usagers.
Une boutique est un lieu où l’on pratique la « réduction des risques » pour les usagers actifs, en général des héroïnomanes, à qui l’on propose de se protéger du Sida, des hépatites et autres maladies, de s’occuper de sa santé, de sa situation médico-psycho-sociale, sans pour autant demander l’abstinence.
Plus les services suivants : repas avec la banque alimentaire, douche, coin repos, échanges seringues, coupe cheveux,…
Article de « Le Comtadin » du 19 janvier 1996 :
Sur l’ouverture de la boutique d’Asud.
1996 : diffusion de mon rapport sur l’initiation et le suivi de traitement de substitution au Temgesic à 40 héroïnomanes en 1995 à Avignon avec un réseau de professionnels : analyse des résultats et de la situation médico-psycho-sociale des usagers et de leur évolution
A noter que le suivi des 40 usagers par Asud s’est fait sans aucun financement alors que l’AVAPT, futur centre Méthadone, avait touché 400.000 Frs et que pendant des mois, il n’y avait aucun méthadoniens….
Mon rapport a été diffusé lors du congrès mondial à Porto Rico du CPDD (annual meeting of the « College
on Problems of Drug Dependence ») dans les années 1996 à 1997 environ. Diffusé par le Dr Monchecourt du laboratoire Schering Ploug en charge du Temgesic (ancêtre de la buprénorphine hors dosage) . C’était la première fois que quelqu’un produisait une analyse en France des résultats de suivi de personnes substituées !
Télécharger le rapport : https://odilemaurin.fr/wp-content/uploads/2022/02/OdileMaurin_1996_rapportsur_traitementsdesubstitution_suivi_Temgesic_en95.pdf
Extrait d’Asud journal n° 8 de 1995 : article de Véronique et Odile reprenant un courrier à Simone Veil l’interpellant sur les « dysfonctionnements » causés par la directrice du centre Méthadone de Nimes (directrice virée suite à notre intervention et après ma rencontre avec Simone Veil)
Liste des membres du bureau de Cap Espoir lors de sa création en 1995 à Avignon : il est composé de médecins, pharmaciens, éducateurs, … et j’en suis la vice présidente.
De fin 1994 à fin 1995, j’interviens à plusieurs reprises dans des formations de AIDES formation Sud Est sur la « Réduction des risques » à destinations des publics suivants : aides soignantes et infirmières des SSIAD, infirmières libérales, travailleurs sociaux, éducateurs en CHRS, médecins généralistes. Pour le compte d’Asud Avignon à qui sont versées les honoraires.
Article de « Le Provençal » du 24 janvier 1995 sur la création du réseau CAP ESPOIR que j’ai fondé avec mon médecin traitant et d’autres professionnels et dont j’ai été la vice – présidente, en plus de la présidence ‘Asud Avignon
Pour permettre la prise en charge et le suivi des usagers de drogues, notamment pour les traitements de substitution, par la formation et l’entraide
Fin 1995, je participe comme « expert » à une formation à destination des médecins sur l’accompagnement des usagers de drogues par le médecin généraliste, formation organisée par le syndicat de médecins MG Form 84.
Ceci au grand dam du médecin inspecteur DDASS et du psychiatre du centre Méthadone, qui avait tout fait depuis fin 93 pour s’opposer à mon travail en faveur de la réduction des risques et du développement des traitements de substitution…
Début 1996, je participe à une formation du CRIPS sur la prévention du Sida