CONSEIL DE TOULOUSE MÉTROPOLE – 20 juin 2024 – MES INTERVENTIONS
Après 2 mois d’interruption et mes absences aux précédents conseils ville et métropole pour cause de burn-out, j’ai tenu à reprendre en me disant que je finirais de récupérer à l’occasion des congés d’été. Je tenais d’autant plus à être présente pour ce conseil métropolitain que nous allions avoir un vote important concernant le projet de PLUi-H (Plan Local d’Urbanisme intercommunal et d’Habitat) après l’annulation du précédent par la justice (Moudenc et son équipe avaient trafiqué les chiffres de consommation d’espaces de nature…). L’enjeu est majeur puisqu’il s’agit de dessiner le futur des habitants de la métropole et je suis l’élue référente du groupe sur ce sujet, même si d’autres élus s’y intéressent aussi et ont contribué à nourrir la réflexion. Vous verrez que nous sommes très critiques sur ce projet qui continue à prioriser des principes profondément capitalistes et néolibéraux sans anticipation réelle des effets du dérèglement climatique.
Puis, avec la délibération sur le technocentre d’Atlanta, j’ai dénoncé les mensonges de la droite qui sacrifie les possibilités de contournement du fret ferroviaire pour pouvoir bétonner au maximum. Comme à son habitude, la droite passe en force et ne prend pas en compte les résultats de l’enquête publique. Puis j’interviens sur les cycloparks que la ville veut développer dans les parkings Indigo en demandant de prioriser les aménagements nécessaires sur l’espace public afin que les deux-roues puissent y stationner en sécurité sans continuer à entraver les déplacements des personnes à mobilité réduite. La politique deux-roues doit se faire au bénéfice de l’ensemble des Toulousains et non à celui de Vinci.
Enfin, j’interviens sur le projet de renouvellement urbain Bagatelle – La Faourette – Papus – Tabar Bordelongue pour relayer les remarques et inquiétudes du comité de quartier, qui se voit qualifié de négatif par la droite toulousaine qui n’admet pas la moindre critique de la part des habitants et qui démontre à quel point la concertation sur la métropole toulousaine reste un outil de communication et non un réel espace de dialogue et de co-construction des politiques publiques.