
Démocratiser la politique, parité sociale et zoom antivalidiste
Ce 12 septembre 2025, après près de trois ans de travail, le collectif Démocratiser la Politique publie son premier rapport ! Vous pouvez le télécharger
Ce 12 septembre 2025, après près de trois ans de travail, le collectif Démocratiser la Politique publie son premier rapport ! Vous pouvez le télécharger
Ceux qui me suivent savent que je traverse une période difficile depuis un an et demi à cause d’un burn-out autistique lié principalement aux conditions
Pourquoi suis-je en burnout autistique, en arrêt maladie pour 6 mois, et pourquoi je ne serai pas candidate en 2026, quelle responsabilité de Jean-Luc Moudenc et son équipe qui m’ont refusé la compensation de mes handicaps pour exercer mon mandat à égalité avec les élus valides, et quel a été l’engagement de la gauche Toulousaine sur cette question politique d’égalité ?
Le 5 janvier 2025 j’ai contribué à l’quête publique sur la Jonction Est pour dénoncer ce projet d’un autre temps, aspirateur à voiture couteux, projet écocidaire, et contesté par une majorité de la population
Il s’agissait de mon premier conseil métropolitain sans le groupe AMC. N’étant plus limitée par le groupe à 5 interventions par conseil (ce qui était une grande frustration pour moi à chaque fois, que je tentais de résoudre en confiant mes notes voire mes interventions à des collègues), je me suis lâchée et je suis intervenue sur 13 délibérations !
Il ne s’agit pas ici d’intervenir pour intervenir mais le périmètre sur lequel je travaille depuis 4 ans et demi concerne à la fois l’urbanisme, les transports, le logement et la voirie mais aussi les questions en lien avec le handicap et l’accessibilité, sujets rarement portés par mes collègues.
Pourquoi autant de sujets ?
Parce qu’il a toujours été impossible pour moi de travailler les questions d’urbanisme sans travailler les questions de logement et de transport et parce que ces sujets me passionnent et que j’ai eu besoin depuis le début de mon mandat d’avoir une vision globale de l’aménagement du territoire. Qu’en plus, toutes ces questions doivent selon moi être travaillés sous l’angle de la lutte et des conséquences du dérèglement climatique et de la chute sans précédent de la biodiversité, et de façon globale et non segmentées.
En tout cas, Jean-Luc Moudenc et son équipe supportent de moins en moins que je m’exprime et ce conseil a été le festival de la censure et tout est fait sciemment pour tenter de me déstabiliser et de m’empêcher de m’exprimer jusqu’à se servir de mes handicaps pour tenter de me pousser à la faute.
Mon assistante aux conseils municipaux et métropolitains de Toulouse et pour l’associatif doit partir.
Je recherche un/des remplaçantEs à partir du 1er février.
Présentation du débat du 3 décembre 24 sur le handicap au pouvoir auquel j’ai participé et présentation de l’Observatoire du validisme en politique
C’était la première fois que je siégeais comme élue indépendante de tout groupe politique après mon départ du groupe AMC, situation pour laquelle vous trouverez ci-dessous en lien du liminaire mon communiqué.
La règle que j’avais accepté en siégeant avec le groupe Archipel Citoyen puis avec le groupe AMC (quand Archipel nous a viré), c’était de ne pas dépasser 5 interventions par conseil pour chaque membre du groupe. C’était extrêmement frustrant pour moi qui ait l’habitude d’étudier beaucoup plus de délibérations, dont un certain nombre auraient, de mon point de vue, justifié d’un débat en conseil municipal. Mais c’est le jeu du collectif d’accepter des compromis.
Maintenant que je siège de manière indépendante, en représentation du mouvement politique PEPS (Pour une Ecologie Populaire et Sociale), https://confpeps.org/category/le-reseau-peps/groupes-locaux-2/peps-toulouse/ j’ai choisi de m’exprimer plus librement, de ne pas limiter mon expression et d’utiliser un ton qui me correspond mieux.
Après l’officialisation de ma participation à PEPS, Pour une Ecologie Populaire et Sociale, et la création d’une antenne en Haute-Garonne, nous avons d’un commun accord
Après 2 mois d’interruption et mes absences aux précédents conseils ville et métropole pour cause de burn-out, j’ai tenu à reprendre en me disant que je finirais de récupérer à l’occasion des congés d’été. Je tenais d’autant plus à être présente pour ce conseil métropolitain que nous allions avoir un vote important concernant le projet de PLUi-H (Plan Local d’Urbanisme intercommunal et d’Habitat) après l’annulation du précédent par la justice (Moudenc et son équipe avaient trafiqué les chiffres de consommation d’espaces de nature…). L’enjeu est majeur puisqu’il s’agit de dessiner le futur des habitants de la métropole et je suis l’élue référente du groupe sur ce sujet, même si d’autres élus s’y intéressent aussi et ont contribué à nourrir la réflexion. Vous verrez que nous sommes très critiques sur ce projet qui continue à prioriser des principes profondément capitalistes et néolibéraux sans anticipation réelle des effets du dérèglement climatique.
Puis, avec la délibération sur le technocentre d’Atlanta, j’ai dénoncé les mensonges de la droite qui sacrifie les possibilités de contournement du fret ferroviaire pour pouvoir bétonner au maximum. Comme à son habitude, la droite passe en force et ne prend pas en compte les résultats de l’enquête publique. Puis j’interviens sur les cycloparks que la ville veut développer dans les parkings Indigo en demandant de prioriser les aménagements nécessaires sur l’espace public afin que les deux-roues puissent y stationner en sécurité sans continuer à entraver les déplacements des personnes à mobilité réduite. La politique deux-roues doit se faire au bénéfice de l’ensemble des Toulousains et non à celui de Vinci.
Enfin, j’interviens sur le projet de renouvellement urbain Bagatelle – La Faourette – Papus – Tabar Bordelongue pour relayer les remarques et inquiétudes du comité de quartier, qui se voit qualifié de négatif par la droite toulousaine qui n’admet pas la moindre critique de la part des habitants et qui démontre à quel point la concertation sur la métropole toulousaine reste un outil de communication et non un réel espace de dialogue et de co-construction des politiques publiques.