Premier conseil de l’année civile expédié au pas de charge, comme d’habitude, malgré un nombre de délibérations moins important qu’à l’habitude. Mais en ce qui me concerne, plusieurs gros dossiers qui ont encore demandé de nombreuses heures de travail pour dépouiller et analyser les milliers de pages de plusieurs délibérations.
Au menu, des aides pour des copropriétés dégradés sans concertation suffisante, un changement de méthode pour l’attribution des logements sociaux et ma vision critique de la politique du logement, le refus d’étudier des solutions pour un SERM ou RER performant et rapide, un projet sur les Izards qui prévoient des abattages d’arbres que la collectivité refuse de justifier malgré les demandes des habitants, mes critiques de l’aménagement à venir de la route de St Orens, un projet de technocentre contesté par la Conseil National de Protection de la Nature.
Et une « petite » victoire : un cèdre remarquable sauvé aux Izards.
Ceci dans un contexte où dans mon role d’élue d’opposition à Toulouse, je subis depuis le début une pression importante pour me taire et limiter ma participation à de la figuration.
🔥Parole coupée, pression répétée pour aller vite, ou me taire, pour abréger mes questions, railleries, etc… participant à mon burnout autistique de mars 24. C’est dans ce cadre que Jean-Luc Moudenc, croyant me mettre en difficulté, et après avoir travesti mes propos, a fini, durant le conseil métropolitain du 8 février 24, par égrener le nombre de questions que j’aurais posé lors des diverses commissions qui se tiennent en amont du conseil métropolitain. Commissions dont le but est justement de permettre la présentation des dossiers des délibérations par les services et de permettre aux élus d’opposition de poser toutes les questions nécessaires à la compréhension des délibérations qui vont être présentées au vote en conseil. Sachant que les élus de la majorité ont, eux en amont, l’occasion d’interroger les services autant qu’ils le souhaitent, ce qui explique qu’ils aient rarement des questions en commission.
Rappelons que nous parlons ici de délibérations qui engagent des millions 💰voire des milliards d’euros et que ma responsabilité en tant qu’élue est de bien analyser ces dossiers pour en contester si besoin le bien-fondé ou pour proposer des améliorations ou des modifications.
A noter que la moindre question composée de 3 mots est comptée par Jean-Luc Moudenc comme une intervention, donnant à penser que chaque question serait un long discours.
Alors merci 🙏à Jean-Luc Moudenc d’avoir confirmé que je travaille beaucoup, que j’analyse très sérieusement le travail de la majorité, et que ces remarques révèlent finalement bien leur conception de la démocratie. Je peux comprendre qu’il préférerait que je survole les sujets…
Et désolée pour les agents à qui il a infligé d’aller compter mes questions au lieu de se consacrer des tâches plus importantes pour la collectivité.