Odile MAURIN

Montage de plusieurs photos : Odile Maurin devant le canon à eau victime de jets d'eau le 30 mars 2019 alors qu'elle manifestait pacifiquement, puis photo du 1er accident quand elle a été projeté violement dans son fauteuil contre un trottoir après qu'un policier ait manipulé le joystick du fauteuil, puis vu de haut d'OOdile au moment où elle est rentrée violement dans un camion de police après qu'un policier ait écarté le support de son joystick lui faisant perdre sa teajectoire avec un choc qui a causé 5 fractures du pied, puis photo d'Odile devant le barrage de police tout à fait calme et pacitique alors d'être victime du tir des grenades et du canon à eau, et 2 photos du pied D d'Odile suite aux 5 fractures
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Par Odile MAURIN

Conférence de presse 16mars et audience 21mars 14h : Odile Maurin a-t-elle attaqué des policiers avec son fauteuil roulant ?

Conférence de presse en ligne jeudi 16 mars 11h30 avec Me Lucile Paupard et Amnesty international avant l’audience pour laquelle Odile MAURIN est convoquée devant la Chambre des appels correctionnels de Toulouse le 21 mars 2023 à 14h 

Montage vidéo de la conférence de presse avec de nombreuses photos

Odile MAURIN a participé à de nombreuses manifestations en 2018 et 2019 dans le cadre du mouvement « Gilets Jaunes ». Militante associative de longue date, interlocutrice régulière des pouvoirs publics sur les questions d’accessibilité et de handicap, élue municipale, elle a toujours manifesté pacifiquement.

Pourtant, au terme de la manifestation qui s’est déroulée le 30 mars 2019, elle s’est retrouvée accusée d’obstruction aux secours pour s’être placée devant un canon à eau de la police, de violences contre des policiers avec pour arme…son fauteuil roulant, ainsi que d’outrages pour s’être emportée contre les policiers qui l’ont blessée en manipulant de force les commandes de son fauteuil.

Par un jugement du 6 décembre 2019, le tribunal correctionnel de Toulouse a constaté la prescription de l’infraction d’outrage et a relaxé Madame MAURIN pour ces faits, de même que du chef d’entrave à l’arrivée des secours. Il l’a en revanche déclarée coupable des faits de violences sur les agents de police, et condamnée a un emprisonnement délictuel de deux mois assorti du sursis, outre la peine complémentaire d’interdiction de participer à une manifestation sur la voie publique pour une durée d’un an avec exécution provisoire, ainsi qu’au paiement de dommages et intérêts.

Madame Odile MAURIN a immédiatement relevé appel de ce jugement. Lors de l’audience qui se tiendra devant la chambre des appels correctionnels de Toulouse le mardi 21 mars 2023 à 14h, elle entend de nouveau faire valoir son innocence pour les prétendues violences dont elle aurait été l’auteur.

En effet, projetée contre un camion de police par la manœuvre d’un agent qui avait attrapé le support du joystick de son fauteuil roulant, elle a subi de nombreuses fractures au pied avec arrachements osseux et a fini couverte de bleus. Alors que sa plainte déposée auprès du Procureur est longtemps restée lettre morte, et peine encore à ce jour à être traitée, des poursuites ont très rapidement été engagées à son encontre.

Photo d’Odile Maurin dans son fauteuil roulant, de dos, avec un policier de chaque côté. Et on voit la main du policier situé à sa droite qui écarte, tire à lui, le support amovible du joystick servant à piloter son fauteuil roulant électrique, lui faisant ainsi perdre sa trajectoire. Odile a fini encastrée dans un fourgon de police, le pied écrasé entre le fauteuil, son cale pied qui s’est replié et le fourgon. 5 fractures du pied à la clé. Alors qu’Odile avait prévenu à de maintes reprises la police du danger qu’il y avait à manipuler son fauteuil. Quant au policier situé à sa gauche et venu par derrière, il l’accuse de lui avoir foncé dessus par derrière volontairement alors qu’il était derrière elle. De plus il est tombé s’étant pris les pieds dans le cale pied vraisemblablement, s’est relevé immédiatement, et n’a produit aucun certificat médical.
Photo d’Odile Maurin dans son fauteuil roulant, de dos, avec un policier de chaque côté. Et on voit la main du policier situé à sa droite qui écarte, tire à lui, le support amovible du joystick servant à piloter son fauteuil roulant électrique, lui faisant ainsi perdre sa trajectoire. Odile a fini encastrée dans un fourgon de police, le pied écrasé entre le fauteuil, son cale pied qui s’est replié et le fourgon. 5 fractures du pied à la clé. Alors qu’Odile avait prévenu à de maintes reprises la police du danger qu’il y avait à manipuler son fauteuil. Quant au policier situé à sa gauche et venu par derrière, il l’accuse de lui avoir foncé dessus par derrière volontairement alors qu’il était derrière elle. De plus il est tombé s’étant pris les pieds dans le cale pied vraisemblablement, s’est relevé immédiatement, et n’a produit aucun certificat médical.

S’en est alors suivie une enquête menée très majoritairement à charge à l’encontre de l’une des figures emblématiques du mouvement gilets jaunes : refus d’auditionner les nombreux témoins présents à proximité immédiate le jour des faits, absence d’exploitation de vidéos, etc.

C’est sur la base d’une présomption de culpabilité et la volonté perceptible d’écarter Madame Odile MAURIN des manifestations Gilets Jaunes que repose la condamnation du 6 décembre 2019, qui fait fi de nombre d’éléments versés au dossier au soutien de son innocence.

Une condamnation pénale lourde de sens mais également de conséquences, puisqu’à compter de celle-ci, Madame Odile MAURIN s’est injustement vue attribuer un rôle de « casseuse de flics », qui ne correspond ni à la réalité des faits, ni aux valeurs qu’elle prône au quotidien.

Une condamnation qui lui fait endosser le portrait d’une militante agressive plutôt que celui de victime. Une condamnation qui illustre encore l’existence d’une justice à deux vitesses, ainsi que le parti pris outrancier du parquet dans la répression du mouvement social et la gestion des affaires de violences policières.  

Dans le cadre de la procédure en appel, Madame Odile MAURIN espère se voir relaxer après exploitation de l’intégralité des éléments à même de mettre en exergue le déroulement exact des faits du 30 mars 2019, et ce au nom de la rigueur dont la justice doit faire preuve dans l’appréciation de la culpabilité de tout un chacun, ou à tout le moins d’une présomption d’innocence inébranlable.

Une conférence de presse sera organisée ce jeudi 16 mars 2023 à 11h30 en visioconférence, en présence d’Odile MAURIN, de son conseil Maître Lucile PAUPARD, ainsi que de représentants d’Amnesty International ayant participé à l’élaboration du film « Présumé coupable » : https://www.youtube.com/watch?v=CfhNUGmUlOs

Le communiqué en PDF :

Rappel de l’affaire :

Montage de plusieurs photos : Odile Maurin devant le canon à eau victime de jets d'eau le 30 mars 2019 alors qu'elle manifestait pacifiquement, puis photo du 1er accident quand elle a été projeté violement dans son fauteuil contre un trottoir après qu'un policier ait manipulé le joystick du fauteuil, puis vu de haut d'OOdile au moment où elle est rentrée violement dans un camion de police après qu'un policier ait écarté le support de son joystick lui faisant perdre sa teajectoire avec un choc qui a causé 5 fractures du pied, puis photo d'Odile devant le barrage de police tout à fait calme et pacitique alors d'être victime du tir des grenades et du canon à eau, et 2 photos du pied D d'Odile suite aux 5 fractures
Montage de plusieurs photos : Odile Maurin devant le canon à eau victime de jets d’eau le 30 mars 2019 alors qu’elle manifestait pacifiquement, puis photo du 1er accident quand elle a été projeté violement dans son fauteuil contre un trottoir après qu’un policier ait manipulé le joystick du fauteuil, puis vu de haut d’Odile au moment où elle est rentrée violement dans un camion de police après qu’un policier ait écarté le support de son joystick lui faisant perdre sa trajectoire avec un choc qui a causé 5 fractures du pied, puis photo d’Odile devant le barrage de police tout à fait calme et pacifique alors d’être victime du tir des grenades et du canon à eau, et 2 photos du pied D d’Odile suite aux 5 fractures

Le film d’Amnesty international « Présumé coupable » qui aborde cette affaire

Rapport Amnesty international du 29/9/20 : ARRÊTÉ·E·S POUR AVOIR MANIFESTÉ : LA LOI COMME ARME DE RÉPRESSION DES MANIFESTANT·E·S PACIFIQUES EN FRANCE

https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/france-milliers-de-manifestants-pacifiques-arbitrairement-arretes-et-poursuivis

https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/1257b6a7-ef59-4468-a7a7-7b10bf49663c_Arretes_pour_avoir_manifeste_FR.pdf

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